samedi 5 juillet 2008


Eh ben voilà, c'est fait…

Félicitations à tous

pour vos résultats et bon courage à ceux qui se présentent au second groupe :
donnez le meilleur de vous-même !


Merci à Jocelyn pour son texte et ses gentillesses (nous autres enseignants n'avons pas si souvent l'occasion de recevoir votre gratitude et c'est tout de même très agréable, il faut bien l'avouer).

Merci aussi aux filles qui sont venues hier nous déranger… elles se reconnaitront.

Je vous souhaite à tous le succès dans votre poursuite d'études, n'hésitez pas à me donner des nouvelles et, pour ceux qui se dirigent dans des voies que je connais bien (bref, pas dans le domaine des langues vivantes étrangères…) , je reste à votre disposition pour répondre à vos questions et inquiétudes.
Merci à vous tous !

C. Lhomeau

jeudi 19 juin 2008

Ça se termine…



Bonnes vacances


Laura a sans doute en effet un don… Je me demandais d'où venait cette insistance à propos de Bendico. J'espère que vous avez tous pensé à citer la lettre de l'auteur donnée en annexe de l'édition, sur ce coup-là, vous étiez attendu au tournant.

Bon, mais à part ça, comment vous en êtes-vous sortis ? En découvrant les questions posées, j'ai pensé – en toute subjectivité, ou presque – que vous n'aviez pas dû être surpris et qu'en principe vous aviez les moyens de bien faire… je me trompe ?

N'hésitez surtout pas à me donner des nouvelles et vos résultats quand vous les aurez,

En attendant, bon courage pour les derniers mètres et détendez-vous, ce n'était que le début !

C. Lhomeau

vendredi 13 juin 2008

Réponses pour Laura

Le Guépard :

Je crois que la question sur Bendico en vedette n’est pas à exclure : partez de la réalité de l’animal puis de sa dépouille avant que d’élucider la symbolique du déclin (n’oubliez pas d’éclairer les rapports que les différents personnages entretiennent successivement avec lui).


Jacques le Fataliste et son maître :

Il est possible quoique peu probable qu’une telle question soit soumise à votre sagacité. Si tel est le cas, procédez en allant du particulier au général : quelles sont les spécificités du personnage, quelle est sa place (quantitative / qualitative ds le roman) et puis, quel écho fait-il au récit cadre et/ou à celui des amours de Jacques.


Les Contes :

On peut vous demander l’analyse d’un conte et de la (des) gravure(s) qui l’illustre(nt), appuyez-vous sur ce que l’on a fait concernant Riquet : rapport entre les deux supports, parti pris du graveur, distance entre les deux supports.


Roméo et Juliette :

Pr les 2 premiers points, vous avez eu l’honneur et l’avantage d’une réponse en direct… je n’y reviens pas.

Pr le chœur : le chœur est un personnage à part mais sans doute le plus « traditionnel » qui soit car directement issu de la tragédie antique. Oui pour la " distance " : le chœur raconte ce qui n’est pas joué et annonce le dénouement (personnage clef du registre tragique). Non, pas du tout pour le " hors normes " (cf tradition antique).


En espérant que ces réponses soient suffisantes, sinon, n’hésitez pas à vous plaindre.

Excellentes révisions en attendant de vos [bonnes] nouvelles à tous,

C. Lhomeau

mercredi 11 juin 2008

Gaëtan, ne perdez pas de temps !

Je me permets cet impératif car ce n’est pas le moment pour vous ou vos camarades – je ne suis pas très inquiète pour certains d’entre eux – de creuser en profondeur tel ou tel aspect très spécifique des œuvres, vous verrez ça plus tard, entraînez-vous plutôt à la synthèse !

Alors pour la Préface, accordez-lui le crédit des textes programmatiques ou des bonnes intentions : le programme est presque toujours bousculé et les bonnes intentions sont les pavés de l’enfer, vous le savez.

C. Lhomeau
Deux questions de Nicolas

1. Le conte préféré

Il est fort peu probable que l’on vous pose une telle question et si toutefois cela arrivait, on vous inviterait implicitement à proposer l’analyse élogieuse dudit conte. En d’autres termes, il s’agirait de débusquer derrière une formulation de ce genre (à laquelle je ne crois pas), le sujet canonique. Quoi qu’il en soit, il y a fort peu de chances (ou de risques, c’est selon) que l’on vous invite à énoncer votre opinion, elle compte pour si peu dans l’analyse littéraire… Et puis quoi ? on le sait déjà que ces auteurs du programme sont des pointures !


2. Vous n’auriez pas une question plus étroite encore ?!

Bien sûr que l’anecdote donne raison au prince, mais elle est surtout drôle… et assez peu flatteuse pour le prêtre…

C. Lhomeau
Les questions de Jocelyn, à présent

-I-
Citer le chœur de Shakespeare ou les morales en vers de Perrault

Si vous le pouvez, conservez la mise en forme, c’est plus agréable pour le lecteur, ça donne :

Bla-bla-bla… :
« citation
suite de la citation »
Bla-bla-bla…

Mais si cette présentation ne vous convient pas, souvenez-vous que c’est vraiment une question de détail et que vous pouvez aussi utiliser / entre les différents vers pour signifier qu’il s’agit d’un tx poétique et que vous le savez.

-II-
L'égoïste guépard est un solitaire

Oui, vous pouvez écrire que Don Fabrizio est ce que vous dites à condition de ne pas vous en tenir à cela et de ne pas en faire une caricature.
« Égocentrique » est sans doute excessif, il joue son rôle de Pater familias aussi bien qu’il croit devoir le faire et en prenant ses responsabilités.
Par ailleurs son « égoïsme » est lié à l’ampleur et la profondeur de sa vie intérieure, vous ne pouvez pas l’envisager sous l’angle de la morale et Lampedusa s’en garde.

-III-

Une erreur à ne pas commettre pour peu que l'on vous demande d'aborder de tels sujets!

Non, vous ne pouvez absolument pas considérer la chaleur des sentiments au nbre d’enfants et 7, en l’occurrence, c’est très peu, même dans les conditions très chastes imposées par Maria-Stella !

-IV-
7

C’est en effet un chiffre récurrent dans les textes bibliques et les contes merveilleux. La numérologie symbolique verse assez aisément dans la superstition et de là dans la magie et le merveilleux.
Outre le nbre d’enfants composant sa propre fratrie (il est le dernier), il n’y a guère plus à dire sur le 7 au risque de tomber dans un ésotérisme de mauvais alois.

C. Lhomeau
RJ et les baisers

Je crois que oui, en tout cas ce que l’on a dit de Pétrarque s’accorde avec les baisers qui sont la forme la plus lyrique du contact physique amoureux. Ils s’accordent aussi avec l’engagement de Juliette dont elle exige la réciproque de Roméo : ses baisers ne sont pas cédés à défaut d’autre chose mais comme garantie en quelque sorte. Les baisers s’accordent enfin avec ce que l’on a dit de l’amour charnel, car charnels, ils le sont (comparez notamment avec l’attitude d’inflexible froideur de Rosaline).

J’espère que cette série de réponses vous satisfait, vous devez y entrevoir à chaque fois la possibilité d’un développement en trois axes.

Bon courage et consacrez-vous judicieusement aux différentes disciplines de l’examen,

C. Lhomeau
Star Wars…

L’ingratitude de la jeunesse ne lasse de me surprendre ! Comment ? « antipathique », Frère Laurent ! À tout le moins, jeune fille, je vous prierais de nuancer votre propos.

Après tout, vous pouvez faire de Frère Laurent une sorte de représentant du côté noir de la force : tel Anakin Skywalker, l’élu qui n’accomplira pas sa mission jusqu’au bout, il est celui qui fait en sorte que les amants soient réunis (tout de même, ce n’est pas « antipathique », ça !) bon, mais il rate, alors, forcément, on lui en veut… et il devient Dark Vador !
L’analogie a ses limites et je vous déconseille vivement de la risquer le jour du bac, est-il besoin de le préciser ?

Toujours est-il que Frère Laurent est un personnage ambivalent associant religion et alchimie (forme médiévale de la science, pour faire vite), magie blanche et magie noire. Néanmoins, n’oubliez pas qu’il est loué pour sa loyauté et sa bonté au moment du dénouement.

C. Lhomeau
Habitudes quotidiennes

1. Je vous accorde que l’expression n’est pas forcément bien choisie.
2. Je visais en fait le propos social ou familial tel qu’il transparaît à travers les gestes, actions ou paroles qui relèvent de l’habitude des personnages par opposition aux péripéties.

Exemple : la bergère Grisélidis au quotidien avant que le prince ne la remarque et à quelques autres occasions. Voilà un personnage exemplaire quelles que soient le circonstances, appartenant à un milieu très modeste et accordant aux liens familiaux une importance capitale. Le développement de sa manière de vivre, hors les actions exceptionnelles qui l’affectent, vous permet de produire ces interprétations.

Il va de soi que les personnages « cueillis » in medias res (Le Petit Chaperon rouge, par exemple) ne méritent pas de longs développements à ce sujet.

Pour Le Guépard, il en va de même : un certain nombre d’habitudes sont exposées (le Rosaire) ou identifiables (les crises d’hystérie de Maria-Stella) et vous permettent de mieux cerner les personnages, leur milieu, leur psychologie et leurs valeurs (ds l'ordre qui vous convient, pour le plan).

C. Lhomeau
Audrey et les Contes de Perrault (2)
Le Chat botté

Que voulez-vous dire par « compléter », nous nous sommes arrêtés en route ds l’interprétation du conte comme éloge de l’art du discours ?

Je veux bien vous en dire plus, mais il me semble que vous avez assez d'éléments pour conduire cette analyse et montrer que le conte n'est guère moral et, surtout, que la rhétorique du chat triomphe de tous et tout… et en particulier de ceux qui semblent assez démunis du point de vue de la maîtrise du beau langage : voyez la banalité répétitive des paroles royales et la brutalité vaniteuse de celles de l'ogre.

Le chat, c'est un peu le renard flattant le corbeau chez La Fontaine.

C. Lhomeau
Audrey et les Contes de Perrault (1)

La nourriture n’est pas un motif quantitatif capital : faites le compte, ça ne va pas chercher si loin.

Du point de vue ornemental, la nourriture, comme d’autres motifs des Contes, contribue parfois à l’expression du registre merveilleux : tous ces mets « extraordinaires et meilleurs que meilleurs », vous voyez ce que je veux dire ?

Du point de vue social, la nourriture, comme d’autres motifs, permet d’identifier ou de confirmer l’appartenance à un milieu social :
• Frugale voire manquante : les pauvres paysans et bûcherons
• Abondante et sanguine : les parvenus représentés par les ogres et Barbe bleue
• Fine, délicate et présentée avec faste selon l’étiquette : la noblesse

La nourriture des ogres mérite un détour : voyez la bestialité du repas de l’ogre rentrant chez lui ds Le Petit Poucet comparez à l’ogresse de BBA : version parodique de la même « soif » de chair fraîche.

N'oubliez pas les gravures de Doré : la représentation de la nourriture y est très présente, l'ornement devient fantastique ou caricatural parfois.

Ce n’est pas si mal pour un motif somme toute important… et je n’ai rien dit du petit pot de beurre et de la galette comme signe du lien familial… – + : elle tient le prince par le ventre, en quelque sorte, avec sa galette toute simple.

Un peu ds le désordre, mais l'essentiel y est.

C. Lhomeau
Audrey et Jacques…

Liberté
– Le déterminisme ne s’oppose pas aussi nettement à la liberté : admettre qu’un enchaînement de causes déterminées peut être à l’origine d’un résultat prévisible ne signifie pas que tout résultat soit dû à un enchaînement de causes déterminées :
• Du semis aux moissons, vous enchaînez les causes conduisant au résultat récolte, et si le gel s’en mêle, il détermine la qualité dudit résultat, vous n’y pouvez rien d’autre que l’expliquer.
• Des causes et circonstances, identifiables pour certaines, déterminent le sentiment de Jacques pour Denise, il reste libre de succomber ou pas… de la même manière, le lecteur est et doit rester libre face au roman de succomber ou résister.
Ça ira ?

Vérité
– C’est bien la fiction du roman, y compris le sien, que Diderot éclaire et dont il identifie l’imposture.
• Le vraisemblable = ce dont l’auteur vous fait croire que c’est vrai et que Diderot dénonce.
• Le vrai dépasse la fiction, Diderot ne cesse de vous le dire : si son roman vous paraît invraisemblable, c’est qu’il ressemble de très prés au vrai (on dirait aussi la réalité)
• La vérité, elle est philosophique = le « message » du roman déterministe.

Je vous retiens avec des questions pareilles au dernier moment !

C. Lhomeau

lundi 9 juin 2008

Réponse à la quest° de Gaëtan

La Correspondance Littéraire est une publication dirigée par un certain Grimm (aucun rapport avec les frères conteurs du siècle suivant) qui est également un ami de Diderot et des Encyclopédistes.
Correspondance parce qu’en effet, il s’agit, à travers cette revue, de faire correspondre entre eux les intellectuels et hommes de lettres de l’Europe des Lumières (elle est très attendue et appréciée notamment de Catherine de Russie, grande admiratrice et bienfaitrice de Voltaire, ou du roi Frédéric II de Prusse, lui aussi correspondant de l’auteur de Candide…)
Littéraire : une explication ne me paraît pas indispensable. Sachez que la revue fut en effet le premier support de publication de Jacques… dans une version de 120 p. à peu près, à l’époque.

Je veux bien vous en dire davantage, mais je crains que vous ne vous égariez dans les détails ou alors, précisez votre quest° : quelle information exacte recherchez-vous ?

C. Lhomeau

En cherchant autre chose sur la toile, j'ai trouvé ceci qui peut sans doute vous intéresser : les sujets de Littératures donnés au Liban et en Polynésie. De là à en tirer des ccl° hâtives…

Liban

SUJET 1 Tomasi di Lampedusa, Le Guépard

Question 1 (8 points) :

Quel intérêt accordez-vous au séjour du Père Pirrone à San Cono, dans la cinquième partie ?

Question 2 (12 points) :

La relation entre Tancredi et Angelica est-elle seulement une relation amoureuse ?


SUJET 2 Perrault / Doré, Contes

Question 1 (8 points) :
Quelle image de la famille nous est donnée par les Contes de Perrault ?

Question 2 (12 points) :

En quoi l'univers des Contes, chez Perrault et Doré, est-il violent ?

Polynésie

SUJET 1 : Perrault et Doré

Question n°1 (8 points)
Quelle place les Contes de Perrault illustrés par Gustave Doré font-ils aux lieux difficiles d'accès, cachés ou interdits ?


Question n°2 (12 points)
Vous vous demanderez quel lecteur des Contes de Perrault est Gustave Doré.

SUJET 2 : Lampédusa

Question n°1 (8 points)
Quelle importance a, selon vous, le personnage d'Angelica dans l'oeuvre ?

Question n°2 (12 points)
"Si nous voulons que tout reste tel que c'est, il faut que tout change". Comment le roman rend-il compte de cette affirmation ?

Ces deux œuvres ont l'air très tendance et cela fait au moins 4 formulations de sujets auxquelles vous avez échappé…

C. Lhomeau