lundi 9 juin 2008

Réponse à la quest° de Gaëtan

La Correspondance Littéraire est une publication dirigée par un certain Grimm (aucun rapport avec les frères conteurs du siècle suivant) qui est également un ami de Diderot et des Encyclopédistes.
Correspondance parce qu’en effet, il s’agit, à travers cette revue, de faire correspondre entre eux les intellectuels et hommes de lettres de l’Europe des Lumières (elle est très attendue et appréciée notamment de Catherine de Russie, grande admiratrice et bienfaitrice de Voltaire, ou du roi Frédéric II de Prusse, lui aussi correspondant de l’auteur de Candide…)
Littéraire : une explication ne me paraît pas indispensable. Sachez que la revue fut en effet le premier support de publication de Jacques… dans une version de 120 p. à peu près, à l’époque.

Je veux bien vous en dire davantage, mais je crains que vous ne vous égariez dans les détails ou alors, précisez votre quest° : quelle information exacte recherchez-vous ?

C. Lhomeau

4 commentaires:

Jean-Félix a dit…

Bonjour Madame,

Merci pour réponse qui remplie entièrement mes attentes en ce qui concerne la "fameuse" Correspondance Littéraire. Je reconnais que ma question était évasive - à tout le moins peut précise -.

En relisant le cours sur l'oeuvre de Diderot, un autre point, sur lequel j'aurais besoin d'explications, m'est apparue: vous aviez parlé d'une réécriture de l'histoire de Madame de la Pommeraye. Je ne me rappelle malheureusement pas à qui doit-on cette réécriture. Pourriez-vous me donner le nom de l'auteur?

Merci aussi pour les sujets du Liban et de Polynésie. Je suis bien sur conscient que l'on ne peut, sans aucun doute, en conclure que l'assurance de ne pas tomber dessus. Ils peuvent néanmoins nous aider à nous entrainer. J'essaierais d'y réfléchir.

Je viens de visiter le site de la BnF. Effectivement les reproductions des gravures de Doré y son nettement plus belles que celles de nos livres. Je ne vois, cependant, pas en quoi la gravure de Pau d'Âne au bord du lac est-elle dénudée. D'autre part, je trouve la gravure du roi avec le druide marante. Elle incite sans doute le lecteur au rire car le roi y est ridicule.

Bon appétit! Bon après-midi!

Gaëtan.

Jocelyn a dit…

Bonjour,

Je souhaiterais avoir vos lumières sur trois questions.

Premièrement, concernant R et J, si nous sommes ammenés à citer le choeur doit-on garder la mise en forme du texte ou peut-on le citer de manière linéaire?

Deuxièmement,en se fondant sur le fait que Don Fabrizzio est le grain sable qui refuse de changer pour être le dernier d'une lignée, peut-on dire que le Guépard est égoïste et égocentrique?... Si oui dans quelle mesure et jusqu'à point je dois considérer cette analyse?

Troisièmement, si une question nous est posée sur l’amour dans le Guépard peut-on réellement prendre appui sur le nombre d’enfants du couple Fabrizzio/Maria Stella pour justifier l’amour entre eux? ( 7 ça fait quand même beaucoup d’autant qu’elle se signe avant son devoir !) ... Si oui dans quelle mesure et jusqu'à point je dois considérer cette analyse?

PS : Par la même occasion je réitère sur la symbolique et l’interprétation du chiffre 7 dans les Contes



Merci par avance et bonne fin d’après midi à vous.

Jocelyn

Nicolas a dit…

Bonjour Madame,

A mon tour de vous poser quelques questions.

La première a propos de Perrault.
Dans les premières heures de cours au sujet des Contes, je me souviens que vous nous aviez posé à tous la question "quel conte aimez vous le plus ?"
J'aimerai savoir si une telle question peut être posée durant l' épreuve, en sachant bien qu'il ne faut pas se contenter d'une réponse du type "j'aime ce conte parce qu' il est bien".


La deuxième a propos du Guépard.
Comment faut il interpréter le fait que l' herboriste s'endorme alors que le père Pirrone répond a sa question? Ceci donne-t-il raison a Salina lorsqu'il dépeint les Siciliens comme des gens qui n'aspire qu'au sommeil et qui "haïront toujours velui qui voudra les réveiller"?

Merci d' avance, Nicolas .

Jean-Félix a dit…

Une nouvelle fois: Bonjour Madame,

Après la relecture minutieuse de la préface que Perrault a adjoins à ses oeuvres étudiées en cours, je suis amené à reconsidérer, entre autre, mes propos sur les belles reproductions du travail de notre Gustave Doré national disponibles sur le site de la BnF. La gravure de Pau d'Âne au bord du lac est effectivement dénudée et en contradiction - ou du moins en porte-à-faux si l'on considère que Doré n'a pas directement illustré l'auteur classique - avec un des aspect contenu dans "le programme" de la préface. Ainsi, Perrault se défend-il d'insérer des éléments déplacés dans ces écrits en ces termes: "J'aurais pu rendre mes Contes plus agréables en y mêlant certaines choses un peu libres dont on a accoutumé de les égayer ; mais le désir de plaire ne m'a jamais assez tenté pour violer une loi que je me suis imposée de ne rien écrire qui pût blesser ou la pudeur ou la bienséance." (page 49 ed. : GF)D'après cette citation, le lecteur ne devrait donc trouver d'évocation sexuelle que par cette gravure, Doré n'ayant pas l'aire de s'en préserver ; et ce même si l'on connait actuellement des choses plus osées.

Ladite citation, qui m'a en partie convaincu de la nudité de la gravure, me fait aussi douter de la vérité du "programme" ou plus exactement du contrat de lecture contenu dans la préface. Car, s'il y a pacte entre l'auteur et ses lecteurs - et il y a toute les raison de penser que l'auteur installe son lecteur dans son oeuvre par la préface -, Perrault semble bafouer ce qu'il affirme ou laisse entendre. Le lecteur se trouve en effet conforté dans un certain nombre de clichés du conte. Dans ces conditions, quel crédit peut-on accorder à la préface? Vous m'aviez dit que je pouvait utiliser la préface dans une de mes probables réponse mais j'aurais besoin de cette précision pour ne pas écrire d'erreurs.

Vous souhaitant une agréable fin d'après-midi, je vous demande de bien vouloir m'excuser pour l'erreur de ma dernière intervention et pour son styles un peut trop tranché.

Gaëtan.