samedi 8 décembre 2007

Aux TL1, mais aux autres également…

Je ne vous cache pas que vos demandes de corrigés m'ont "piquée au vif".

Voici donc une première correction. Je reste persuadée qu'elle ne vous donnera que ce que donnent les " modèles ", c'est-à-dire une idée de ce qu'un candidat efficace peut produire… et après ? cela vous aidera-t-il à produire vous-même efficacement, cela répondra-t-il à vos questions, cela comblera-t-il vos lacunes ? Rien n'est moins sûr.
J'ai " joué le jeu " du temps limité, le résultat est donc sans références précises au texte et il y aurait sans doute autre chose à dire. Aussi, évitez, s'il vous plaît, de lire ce corrigé comme " la bonne réponse" que vous n'auriez pas faite. Je le répète : d'autres perspectives de réponses étaient envisageables.


En espérant que vous ne vous laissiez pas aveugler par l'accessoire,

C. Lhomeau

7 commentaires:

Unknown a dit…

Bonjour!!

Laura et moi avons un gros problème pour notre exposé ( mise en relation entre Les Liaisons Dangereuses et Mme de la Pommeraye ). Voilà: lequel a été rédigé le premier? Qui s'est inspiré de qui? ( s'il y a eu inspiration..) On a trouvé que Diderot s'est inspiré de M des Frans et de Silvie ( de Robert Challe) tout comme Laclos. Donc, est-ce un hasard s'ils ont traité le même sujet? Ou y-a-t-il eu une influence de Laclos à Diderot ou inversement?

Merci d'avance et bon week-end!

Audrey et Laura ( TL2 )

C. Lhomeau a dit…

Jacques est antérieur à Laclos, s'il y a intertextualité (et il y a naturellement intertextualité), c'est de Diderot vers Laclos. En réalité, le roman libertin est en vogue au XVIIIème et là où Diderot intègre l'histoire de Mme de La Pommeraye comme un exercice de style (et bien plus que cela aussi), Laclos écrit le plus magistral des romans libertins (l'un des plus… si l'on songe à Sade, mais c'est particulier) et le plus abouti des romans épistolaires.
Retenez qu'il s'agit moins d'influence ici que de genre " à la mode " ; faites une relation essentiellement thématique entr les deux œuvres. Essayez, si vous le pouvez, d'exposer les raisons pour lesquelles ce type de récits rencontre un si grand succès à cette époque précisément.
N'hésitez pas à poser d'autres questions ou à me demander de clarifier certains points, je ferai de mon mieux.

C. Lhomeau

Jocelyn a dit…

Bonjour!!

Malgré un temps magnifique, je suis penché sur la liste de questions pour contituer le D.M. facultatif mais la question, "Comment expliquez-vous, à la lumière du texte, la postérité de R et J?" me pose problème.
Qu'entendez-vous explicitement par "à la lumière du texte"?

Merci d'avance et bonnes vacances à vous.

Jocelyn

Laura a dit…

Je ne sais pas si vous verrez ce message ce soir: avec Lucile, on vous a cherchée pour récupérer les feuilles pour demain (selon le message que vous aviez laissé aux TL1) mais sans vous trouver...
Donc si vous voyez ce message, laissez-nous les feuilles dans votre casier je passerai voir demain matin à 8h.

Laura

Jean-Félix a dit…

Bonsoir,

Une petite question peut importante: dans le cours sur l’œuvre de Denis Diderot, vous avez fait mention de la "Correspondance littéraire" (veuillez m'excuser de n'avoir pas pus souligner ce qui devrait l'être - le titre de la publication périodique -) dans laquelle des extraits du roman ont été publiés. Pourriez vous - svp - m'en dire un peut plus?

Excellent week-end!

Gaëtan.

Unknown a dit…

Voici encore quelques questions :

Pour Jacques :
* Diderot est déterministe : donc pour lui, l’homme ne serait pas libre ? Si on a une question sur la liberté, que doit-on répondre (car il incite quand même le lecteur à rechercher une certaine forte de liberté, non ?) ?
* Même question pour ce qui relève du vrai, du vraisemblable et de la vérité. Car Diderot méprise les romans invraisemblables, pourtant à notre époque c’est plutôt le sien qui ne tient pas la route et qu’on sait fictif.

Pour Perrault :
* La nourriture serait un motif capital. Capital ? En quoi ?
* Pourriez-vous compléter ce que l’on avait commencé sur la parole dans le Chat Botté ?
* Vous aviez cité dans les motifs les habitudes quotidiennes. Et là, je ne vois pas du tout… ( idem pour Le Guepard) ;

Pour Shakespeare :
* Si q° spécifique sur Frère Laurent, peut-on faire un axe « Personnage antipathique » ?
* Vous aviez cité comme motif, les baisers. C’est une question qui recouperait ce que l’on a dit sur l’amour ?

Merci d’avance( et désolée pour le trop plein… mais c’est maintenant ou jamais alors… )

Audrey

C. Lhomeau a dit…

À ceux qui ont envoyé des questions et aux autres : je ne vous oublie pas, mais je vais vous demander de patienter jusqu'à mercredi dans la soirée pour des réponses circonstanciées (je n'ai pas fini les cours, moi… et les 1ères requièrent toute mon attention en ce début de semaine).
Merci de votre patience et de vos questions pertinentes ; cela dit, Gaëtan, je peux vous dire que votre question porte tout de même sur un point intéressant mais pas indispensable comme vous vous en doutez sûrement.
À très bientôt,
C. Lhomeau